[Préambulle] Herbes folles

Le pas léger, les cheveux ondulant sous le vent, une jeune femme traversait la forêt. Avec habileté, elle bondit au-dessus d’un tronc d’arbre renversé. À la manière d’une biche en pleine course, elle poursuivit son chemin, laissant derrière elle une multitude de petites traces de pas. Après l’avoir regardée passer, un faisan et ses oisillons roucoulèrent affectueusement. Lorsqu’elle fut bien loin, ils effacèrent les marques au sol à l’aide de leurs plumes : avec cela, personne ne saurait qu’une créature non-animale était passée ici… Elle serait en sûreté.
Sully traversa un champ de champignons et de fougères. De toute évidence, elle sentait que les bois s’achevaient non loin de là. Le chantonnement des oiseaux dissimulés dans le ciel le lui confirma. Esquissant un sourire, elle s’arrête un instant pour s’accroupir près d’une trompette de la mort. Avec délicatesse, elle souleva le champignon qu’elle déposa dans son sac. Ce végétal ferait certainement un bon repas pour les autres boules de poils qu’elle rencontrerait. Une heure plus tôt, elle avait rencontré un sanglier qui l’avait averti d’une présence non désirée : une troupe de gnomes s’était perdue et ne semblait pas commode. Apparemment, ils cherchaient à exterminer les êtres humanoïdes de la forêt... La dryade l’avait échappé belle. Avec prudence, elle se redressa. Il ne fallait pas qu’elle s’arrête : elle avait bien plus important à faire aujourd’hui.

Une heure plus tard, la nymphe finit par trouver la sortie de la forêt. Devant elle se dressaient une multitude de collines ornées de fleurs des champs et quelques mauvaises herbes urticantes. Au loin, il était possible de distinguer une ville si l’on plissait les yeux. Un elfe aurait été apte à la distinguer correctement grâce à sa vue perçante, cependant ce n’était pas le cas de la jeune femme. Celle-ci traversa la prairie à pas de loup. Etre à découvert ne lui plaisait pas : après tout, un rongeur ne fait-il pas attention lorsqu’il sort de son trou ? Un aigle ou une buse est susceptible de roder… Ici, le prédateur était le groupe de gnomes. S’ils étaient nombreux, la damoiselle aurait du mal à se défendre.

« Pourvu que personne ne me repère… » susurra-t-elle.

Le contact des hautes herbes la faisait frémir. À la manière de Proust et ses madeleines, l’odeur et le frôlement des fleurs ravivaient en sa mémoire des souvenirs lointains. Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsqu’elle entendit une voix inconnue l’interpeller. C’est en baissant les yeux qu’elle remarqua qu’un papillon jaune essayait de lui parler.

« Parle moins vite, je ne te comprends pas. »

L’insecte effectuait des cercles sur place, vrillant de droite à gauche, comme s’il annonçait quelque chose de dramatique. D’après ce qu’elle comprit, un autre intrus avait fait son apparition. Étant donné sa taille, il pouvait appartenir au clan des gnomes. Le reste du message était trop flou pour être saisi correctement. Quoi qu’il en soit, il n’était pas nécessaire d’en savoir davantage : il fallait agir. Courir n’était peut-être pas la meilleure solution, aussi, elle préféra ne pas prendre de risque.
D’un geste vif, elle leva ses bras dont la couleur noircissait petit à petit. Ses ongles virèrent au vert et se prolongèrent d’une bonne cinquantaine de centimètres. Sa chevelure de lune s’étira en des branches supplémentaires, tandis que ses vêtements disparaissaient pour devenir de la mousse ou du lierre. Il ne fallut qu’une minute pour que Sully devienne un arbre ; et c’était une chance, car elle vit un garçon d’une quinzaine d’année apparaître dans son champ de vision. Silencieusement, elle le regarda passer. Que cherchait-il ? S’était-il rendu compte de sa présence ?

Alors qu’il l’avait dépassée et qu’il s’éloignait un peu, la transformation de la dryade vira au désastre. Sa peau qui était écorce rosit légèrement, puis devint lisse en certains endroits. Les branches se baissèrent jusqu’à redevenir une longue chevelure blanche. Aussi vite que la métamorphose eut lieu, Sully se retrouva avec son apparence humaine. Discrétion assurée ! …

Tyrian s'ennuyait, ça faisait une semaine que Kenji, son bâton, avait décidé de ne plus lui parler. Ils s'étaient encore disputé, et Tyrian refusait de lui laisser le dernier mot. Après tout, qui donnerait raison a un bâton?
A force de marcher dans cette fichue prairie il commençait à s'ennuyer. Surtout qu'il ne voyait vraiment pas comment infiltrer le royaume de la reine sans nom.
Ne sachant vraiment donc pas quoi faire pour tuer le temps, il se mit en tête de compter les coquelicots.

Kenji détestait quand Tyrian faisait ça, à quoi cela pouvait rimer de compter des fichues fleurs, arbres, ou encore papillons en tout genres. Si il n'agissait pas au plus vite cela pouvait durer des heures et il n'arriverait jamais a dormir convenablement.

"C'est bon c'est bon ! t'avais raison, la téléportation n'est pas aussi simple qu'il en a l'air et même certains grand magicien sont encore incapable de la maitriser !"

Tyrian, surpris par ce brusque changement de positions de son compagnon, souris. Il aimait parler magie et histoire de la magie avec Kenji mais ça tombait fréquemment sur des désaccords profonds.

"Mais ne te met plus jamais a califourchon sur moi comme si j'étais un vulgaire balai de sorcière !!!!" maugréa Kenji.

En effet la dispute avait commencer la dessus, Tyrian sous prétexte que Kenji était un bâton magique, avait décidé qu'il pouvait certainement voler. Kenji avait rétorqué que ce n'était pas le cas, Tyrian avait ajouté qu'il n'était donc pas un vrai bâton magique, et Kenji avait répondu que Tyrian n'était pas un vrai magicien. L'éternel dispute, Kenji reconnaissait Tyrian, il devait bien admettre que peu de gens auraient put faire ce qu'il avait fait a l'époque, mais il espérait vraiment qu'un jour ses fameux pouvoirs réapparaitront.

Tyrian rit après cette dernière remarque, et s'excusa de bon cœur.
Autour d'eux l'herbe des colline dansait avec le vent, et les paysages étaient somptueux. Sur leurs droites une énorme forêt longeait la prairie et quelques arbres aventureux pénétraient les champs. Tyrian sortit de sa poche une barquette de chocolat au lait, en ce moment il ne mangeait quasiment plus que cela et une petite bedaine commençait a pointer sur ses abdominaux. Il se promit de commencer a manger des pommes pour les jours qui suivent.

Et c'est là que Tyrian entendu un bruit, bruit qu'il connaissait bien pour l'avoir souvent fait lui même. Il s'agissait du bruit que faisait un petit explosif quand on l'allumait, avant de le jeter sur quelqu'un, que les gnomes utilisait couramment. En état d'alerte Tyrian s'immobilisa et se coucha, si c'était à des gnomes qu'il avait à faire, l'ennemi pouvait facilement ce cacher dans les herbes hautes.

"Quand tu voudras bien m'expliquer ce que tu peux bien faire coucher dans la terre !" s'exclama tout d'un coup Kenji.

Tyrian le regarda étonné par son manque de discernement et rigola encore une fois.

"Tu sais que tu viens très certainement d'anéantir très certainement tout espoir d'éviter d'être repéré ?

Kenji réalisa, et bafouilla :

"Euuu non repéré par quoi ?", il reprit de plus belle" Mais on est censé s'en foutre d'être repéré ! Tu devrait être un magicien super puissant !"

Quelque chose atterit près d'eux, le petit explosif en question.

"Je crois qu'on est censé courir..." expliqua Tyrian.

Il se leva d'un bond et repartit sur ses pas en courant aussi vite qu'il le pouvait, il n'avait pas de temps de regarder derrière lui alors il demanda a Kenji :

"Combien sont ils ?"

"Je dirais une vingtaine."

Une vingtaine de gnome donc courait derrière eux, Tyrian savait que face a une vingtaine de ces petits être bourré d'explosif et d'armes alchimique en tout genre il ne pouvait pas gagner, du moins directement. Alors il s'efforçait de trouver une solution tout en courant et en ponctuant de "hop" a chaque fois qu'il faisait un bon de côté pour les éviter.

C'est là qu'il vit quelqu'un en pleins milieu de la prairie. C'était d'apparence une jolie demoiselle qui n'avait selon lui strictement rien a faire ici. Cependant Tyrian savait les apparences trompeuses et décida, tant qu'il sera pas fixé sur cet étrange personnage, qu'elle serait une sorcière et la traiterait en tant que tels. Il aimait bien décider de la nature des gens et aimait se tromper, trouver du premier coup n'était jamais drôle selon lui.
Bon une sorcière pourquoi pas mais elle pouvait être gentille et il lui arrivait droit dessus avec une bande de gnome a ses trousses. Ceci n'était pas poli et Tyrian était impoli qu'avec les gens qu'il n'aimait pas, il fallait donc trouver un moyen de les sortir de là tout les deux.
Et pour ça il faudrait qu'elle se mette a courir elle aussi, pour la prévenir il lui cria :

"Faites attention ! Des Gnomes !!"

et comme il arrivait a son niveau pendant qu'il terminait sa phrase, il l'a prit par le bras....

[Voilà voilà, si ça ne plait pas ou qu'il faut faire quoi que ce soit, j'édite. ^ ^]


Atterrée par sa dé-transformation, Sully examinait ses mains où les derniers morceaux d’écorce disparaissaient. Maintenant qu’il l’avait vue, il était trop tard pour se métamorphoser de nouveau ! Mais il y avait plus embêtant encore que ce détail. Non loin d’eux, des cris et des jappements retentissaient. La nymphe tourna la tête et vit une vingtaine de gnomes courir vers eux. Ses joues pâlirent et elle s’entendit déglutir. Finalement, ils avaient réussi à la trouver ! À moins que l’étranger y soit pour quelque chose…
Son regard se dirigea vers le garçon qui venait de lui tenir le bras. En filant avec lui, elle ne voyait pas son visage. Impossible de savoir si c’était un piège ou un simple hasard. Sa bouche brûlait d’envie de lui demander ce qu’il faisait ici, cependant il valait mieux économiser son souffle ainsi que sa salive.

Une explosion retentit à leur gauche, brûlant des parcelles de terre. La dryade retint un cri de surprise et elle sentit ses jambes accélérer à toute vitesse. Derrière eux, les assaillants préparaient de nouveaux explosifs qu’ils s’apprêtaient à lancer. Pourquoi étaient-ils si remontés pour risquer de les tuer ? L’inconnu cachait-il quelque chose ? D’un murmure, elle appela ses compagnons. Tyrian n’avait guère pu entendre, néanmoins le message était bel et bien passé pour une dizaine de volatiles qui déboulèrent de la forêt. Avec vivacité, ils se ruèrent sur les ennemis, laissant ainsi une plus grande distance entre le groupe et les deux poursuivis. Gagner du temps n’était pas du luxe dans un cas comme celui-là.
Les oiseaux utilisaient leurs becs et leurs serres afin de retarder les gnomes. Lorsqu’un aigle fut blessé par l’un des gnomes, les autres animaux à plumes prirent leur envol et fuirent. La nymphe ne leur avait pas demandé de se battre, simplement de leur permettre de fuir ou de se cacher… Ils piaillèrent en s’éloignant, avertissant leur amie qu’ils avaient lâché l’affaire. Sully ne dit rien à l’adolescent qu’elle suivait avec inquiétude. Elle hésitait à le laisser l’emmener quelque part ou à le forcer à s’arrêter. Dans le dernier cas, c’était dangereux. Ces deux options ne lui plaisaient guère. Revenir sur ses pas aurait été pure folie, d’autant plus qu’elle ne connaissait rien de l’étranger. Si cela se trouvait, il ne savait pas se battre malgré sa masse musculaire fort impressionnante pour son âge. Ou bien allait-il se lier aux monstres qui les traquaient !

La forêt était loin d’eux, à présent, il n’y avait plus que des champs et des prairies. En bref, aucun endroit pour se cacher. Sully craignait le pire : sa seule inquiétude était celle de ne jamais retrouver ses proches disparus. Sa poitrine la brûlait, elle avait l’impression que son cœur allait la lâcher. Ses jambes continuaient leur course sans trop de problème, cependant son souffle ne suivait pas.

« Jusqu’où va-t-on ? » lâcha-t-elle en se forçant à continuer.

D’habitude, elle tenait plutôt bien les courses, cependant elle avait été surprise qu’il y ait quelqu’un avec elle et que ses rivaux lancent des bombes artisanales. Elle aurait donné n’importe quoi pour savoir lancer des sorts incendiaires sur ceux qui l’épuisaient. Étant donné qu’elle ne connaissait pas le garçon, elle ne souhaitait pas faire appel à des animaux pour les aider. Que ces volatiles viennent comme par hasard afin de les secourir était déjà assez louche comme ça…

Tyrian courait, il n'arrivait toujours pas a se fixer sur une solution valable. La jeune demoiselle tenait bien le rythme et il en était très impressionné. Il était maintenant quasiment sur qu'elle était une sorcière, en effet des oiseaux avait chargé les gobelins comme par magie. Cependant quelque chose clochait si c'était vraiment de la magie soit les oiseaux se seraient volatiliser due au laps de temps de l'invocation, soit ils seraient mort en se battant. Hors ces derniers n'avait fait que gêner les agresseurs, ce qui leurs avaient quand même laisser de l'avance.

« Jusqu’où va-t-on ? »

Cette question réveilla Tyrian, l'heure n'était pas au supposition mais a l'action. Kenji quand a lui se permit de répondre :

"On va là où cet idiot nous emmène ! T'inquiètes pas il a l'habitude de courir..." Kenji avait vraiment l'air désespéré, du moins autant qu'un bâton puisse l'être...

Tyrian lui réfléchissais a cent a l'heure se retourner pour les affronter étaient une mauvaise solution, mais ils pouvait essayer de leurs faire peur.

Il pila net, se retourna face a ses agresseurs, pointât son bâton et suite a un rire machiavelique, du moins lui il y croyait, il cria d'une voie de Stentor, ça aussi il y croyait :

"Avada Kedavra !!"

Ce mot lui était sortit tout seul, il savait très bien qu'il n'y avait rien de magique la dedans mais il trouvais que ça en jetais de crier des formules inconnues, au plus grand désespoir de Kenji encore une fois.
Trois petites boules, qui auraient put tenir dans la paume d'une main sortir de sa manche a une très grande vitesse. Elles brillaient toutes les trois d'un éclat intense et se dirigeait vers le groupe de gnome qui commençait a ralentir face a cette menace inconnue. Tyrian savait qu'il ne les utiliseraient pas et que sauf cas d'extrême nécessitée elles étaient inoffensive. Les gnomes eux, n'en avaient aucune idée, les boules commençait a les charger et ils commençaient a se démener pour essayer de les éviter. Ils avaient l'air tellement préoccupé par ces boules qu'ils ne faisaient pour l'instant plus attention a eux. Le manège n'allait pas durer et Tyrian savait que dès qu'une boule toucherait un gnome et que celui ci verrait qu'elles étaient inoffensive ils reprendraient la traque.
Maintenant restait a fuir, la forêt était trop loin il allait falloir ramper.
Tyrian se tourna vers la sorcière et lui dit tout en souriant :

"Désolé mais vous allez devoir salir vos habits"

Il se mit a terre et l'intima de faire pareil...

HRP : post rapide je m'en excuse mais la j'suis un peu occupé ^^ bonne chance Sully pour nous sortir de là :p

Une voix différente de celle que la nymphe avait entendue de la bouche de l’inconnu s’était fait entendre. En écoutant attentivement les paroles et en se focalisant sur le son, elle vit avec étonnement que c’était son arme qui avait parlé ! Ca alors ! Un bâton enchanté !? Etait-ce un objet légendaire ou bien était-ce son propriétaire qui l’avait ensorcelé avec sa puissante magie ?
Convoiter ce genre de chose n’était pas son habitude, ni même son envie actuelle. Elle était tout simplement étonnée de le voir parler. C’était normal de réagir ainsi. Elle toisa l’étranger avec suspicion : que faisait un redoutable magicien ici ? À moins que ce soit un voleur ! Pourquoi pas ? Il aurait pu dérober le bâton aux gnomes qui l’auraient poursuivi afin de le récupérer ! Cette solution était plus qu’envisageable. On ne devient pas un mirifique enchanteur en moins d’une vingtaine d’années.

Tout à coup, l’inconnu s’arrêta. Sully l’imita, le dévisageant avec étonnement. Elle était partagée par la curiosité, la méfiance. Pourquoi s’arrêtait-il si soudainement ? Instinctivement, elle avait reculé d’un pas. S’il ne la tenait pas par le bras, peut-être se serait-elle enfuit à toutes jambes. À coup sûr, il l’aurait vite rattrapée, car il semblait être très endurant pour un enfant de quinze ans. Cet escamoteur allait-il se retourner contre elle après l’avoir traînée ici ? Discrètement, sa main libre se fraya un chemin jusqu’à sa dague qu’elle s’apprêtait à dégainer au moins geste suspect. Pourtant, il ne semblait pas faire attention à elle, mais paraissait plutôt concentré sur leurs poursuivants. Le regard de la damoiselle passait du troupeau de gnomes au garçon.

« Vous ne comptez quand même pas… » susurra-t-elle.

Sully n’osa terminer sa phrase. Ce qu’elle craignait était arrivé : il allait se servir du bâton parlant qui l’avait traité d’idiot. Pour le coup, elle se rangeait du point de vue de l’arme ! Attaquer de front ces créatures hideuses et agressives n’allait que faire empirer les choses. Il était trop tard pour l’en empêcher. Très rapidement, il ricana d’une façon peu convaincante, puis prononça une formule magique. Le sort qui suivit impressionna la jeune femme au point qu’elle écarquilla les yeux avec émerveillement. Finalement ce n’était pas un simple roublard mais un jeune et talentueux sorcier !

« Wow… »

Elle ne pu s’empêcher de le scruter avec insistance. D’où venait-il pour avoir un tel talent ? Il finit par la lâcher et à se mettre à terre. Suite à sa remarque, la dryade eu du mal à contenir son rire :

« Me salir ? Comme si c’était une chose dont je me préoccupais avec ces gnomes derrière ! »

Sans hésitation, elle s’agenouilla et rampa lentement droit devant elle. Sa robe et ses vêtements allaient se salir voire se déchirer, toutefois si c’était le prix à payer pour échapper aux êtres qui les traquaient, elle n’y réfléchirait pas deux fois. Tout en avançant, elle expliqua :

« Je connais un peu les lieux, il y a une petite tanière dissimulée non loin de là. Elle était occupée par des animaux autrefois, mais des gens s’en sont servi comme abris. Puisque ramper et vous salir n’est pas un problème, je suppose qu’être couvert de terre de la tête aux pieds ne vous gênera pas. »

Elle lui adressa un léger sourire un tant soit peu moqueur, pour ensuite reprendre.

« Il faudrait essayer d’y arriver le plus vite possible, suivez-moi… »

En vérité, il n’y avait pas de si grande cachette… Pas pour deux en tout cas… Par contre pour un blaireau, il y avait largement assez de place ! Lançant un appel à ses compagnons les animaux, elle espérait qu’ils fassent le plus vite possible. L’habitant de la tanière qui avait paniqué en sentant la dryade effrayée lui avait indiqué son logis par un message mental. Après avoir reçu confirmation qu’elle venait, il se dressa sur ses pattes arrière et gratta les parois, agrandissant l’endroit. Des taupes, des vers de terre et autres animaux souterrains usèrent de toutes leurs forces pour faire en sorte que leur amie soit en sûreté.
De leur côté, les ‘humains’ avançaient du mieux qu’ils pouvaient. Les gnomes envoyèrent de nouveau des bombes, mais cette fois-ci à l’aveuglette. Le fait que leurs victimes soient allongées par terre ne leur permettait pas de les distinguer correctement. Sully se demandait pourquoi le sort du magicien ne les avait pas tués, endormis ou pétrifiés. Elle se doutait qu’ils avaient dû subir de lourds dégâts… Du moins, c’est ce qu’elle croyait dur comme fer.

« Nous y sommes presque. En tout cas, merci d’avoir utilisé votre puissante magie pour les arrêter et en détruire une partie. »

Oui, elle y croyait, sans doute au grand damne du garçon. Ils arrivèrent jusqu’à un endroit où les herbes étaient moins hautes et où de la terre humide était dispersée. Comme promis, un trou s’y trouvait. Sully n’hésita pas : elle se glissa dedans, se fichant éperdument d’être couverte de boue. Elle atterrit dans un endroit haut d’une trentaine de mètres où le blaireau l’attendait. Machinalement, il se serra contre elle pour réclamer des caresses en guise de récompense. La nymphe était gênée : et si le magicien découvrait son pouvoir ? En voyant le blaireau, il était facile de faire le lien avec les oiseaux… Il allait au moins croire qu’elle était une dresseuse d’animaux… D’un autre côté, la tanière était sombre et étroite, il ne verrait pas la boule de poils.

« Merci… » murmura la dryade au creux de l’oreille de son sauveur.

L’animal se lova contre elle, lui apportant un peu de chaleur et de courage.

« Vous pouvez venir, nous repartirons lorsqu’ils se seront éloignés. »

Il ne valait mieux pas pour lui qu'il soit claustrophobe ou ai peur du noir...

Tyrian avait suivit Sully sans rien dire en rampant. Une petite tanière ? Quel genre de sorcière pouvait bien s'amuser a connaitre toute les tanières du coin. Tyrian souriait, il s'était trompé, cette demoiselle ne pouvait pas être une sorcière ou alors la sorcière la plus étrange que Tyrian ai rencontré. Il continua donc de la suivre docilement en s'efforçant d'éviter les gnomes.

« Nous y sommes presque. En tout cas, merci d’avoir utilisé votre puissante magie pour les arrêter et en détruire une partie. »

Maintenant que Tyrian connaissait approximativement la position de cette tanière il décida d'envoyer ses boules d'énergies ailleurs... En effet, il avait laissé ses petites boules protectrices les suivre peu a peu, et il se doutait que les gnomes les utilisait comme points de repère pour suivre leurs traces. Et Tyrian avait laissé faire cela pour que les gnomes repèrent quelque traces et soient assuré que ces boules les menaient bien droit au but.
Il lui suffit d'une pensée et les trois boules dévièrent légèrement pour aller se perdre plus loin.
Autre problème qui s'annonçait, la demoiselle le prenait pour un grand magicien, qu'il n'était plus totalement, et croyait qu'il avait bien dut décimer une partie des gnomes grâce a son sort. En même temps cela ne lui déplaisait pas, il aimait plus que tout impressionner, et il ne dirait mot la dessus en laissant vivre le mythe.
Perdu dans ses pensée Tyrian remarqua seulement que son compagnon attendais une réponse.

"Ce fut un plaisir, j'ai fait ce que j'ai pu"dit-il tout d'un coup d'un air guilleret.

Tyrian croyait au pouvoir du sourire, quoi qu'il dise quoi qu'il pense il souriait et on avait constamment l'impression qu'il était content.

Ils étaient arrivé, la tanière était très grande, trop grande, Tyrian ne connaissait pas d'animaux ayant besoins d'autant de place. Il aimait être surpris et il l'était. Aucun signe de magie rodait aux alentours de la tanière, non tout cela provenait d'un vrai travail manuel. La terre était fraiche comme si elle venait d'être retournée, il ne comprenait décidément rien a rien.
Ils entrèrent alors dans une obscurité profonde, Tyrian ne pouvait voir le bout de ses mains. La Tanière était tellement étroite qu'il ne pouvait presque plus bouger. Il était persuadé d'avoir entendu un petit bruit, un animal ? Ou juste un mouvement de sa voisine...
Tyrian fouilla dans ses grandes poches et y sortit tant bien que mal un paquet d'allumette. Il aimait biens les regarder bruler pour passer le temps.


"Je me nomme Tyrian, et vous ?"Tyrian n'attendit pas qu'elle réponde, "Ah oui ! Et voici Kenji ! Il déteste ne pas être présenté."

"Je suis honorer de pouvoir enfin parler à une autre personne qu'a mon imbécile de porteur"

Tyrian avait rappeler ses boules, lassé de ses allumettes ils voulait un peu de lumière. Il imaginais avec plaisir la tête des gnomes face a leurs soudaines disparition. Il en sortit une de sa manche, la boule créais un halo de lumière chaleureux et Tyrian pouvait enfin voir ce qui se trouvait autours de lui. Il regarda, en attente d'une réponse, son interlocutrice dans les yeux. Il lui fit son plus beau sourire, celui qui le rendait insondable, incompréhensible, ce qu'il aimait être .....

[Post pourriiiii ! > <’ Mais la ptite Sullysasu n’a pas envie de mettre de l’action tout de suite. =D Laissons-les se remettre de leurs émotions.]



La lueur des allumettes révéla un peu le propriétaire de la tanière qui ne bougea pas d’un pouce. Il ne voulait pas se faire repérer et ne se sentait pas en danger. Ce qu’il ignorait, c’était qu’une masse poilue comme la sienne passait difficilement inaperçue… De son côté, Sully se demandait s’il ne serait pas mieux de souffler sur les allumettes pour que l’être à côté d’elle se calme. Ce qui la dissuada fut la puissance du magicien qui était non seulement extraordinaire, mais également très modeste.

« Tyrian et Kenji… » répéta-t-elle en entendant leurs noms.

Elle ferma les paupières, comme si ce geste allait l’aider à mémoriser ce nom, ou au contraire lui raviver des souvenirs. Rien ne lui vint, elle n’en avait jamais entendu parler… Il fallait dire qu’elle avait vécu dans un Eden où aucune information extérieure ne pénètre. Pour preuve : ses proches s’étaient fait décimés ! Peut-être que s’ils avaient su avant ce qu’il se passait en dehors du cratère, rien de tout cela ne serait arrivé et la damoiselle ne serait pas ici.
Sa main effleura la patte du mammifère, puis glissa sur la terre mouillée. S’il augmentait la lueur de la flamme, il serait très facile de voir que la terre venait à peine d’être retournée et que les murs étaient martelés de coups de griffes et de petits trous où se cachaient une centaine de petits yeux. Oui, les taupes étaient là, elles aussi, et bien aux aguets. Toutefois, elles étaient bien cachées au fond de leur cavité.

« Vous pouvez m’appeler Sully. »

La jeune femme ne comptait pas lui dire son nom, et de toute façon, ça n’était guère dramatique. Après tout lui non plus n’avait pas donné le sien, alors quelle importance ?

« Dites-moi, ce dénommé Kenji… C’est une arme avec une identité propre à elle ? Avec de véritables émotions comme les êtres vivants ? »

Ce bâton l’intriguait. Elle qui avait l’habitude des plantes, des animaux et des créatures humanoïdes se trouvait déstabilisée face à une chose sans cœur pour battre, sans racine ou sang pour vivre. Cet objet d’habitude inanimé était déroutant. Songeuse, elle se dit qu’il avait dû être convoité par un grand nombre de sorciers. De toute manière, il n’y avait vraiment qu’eux pour être prêts à tuer afin de posséder cela.
Soudain, le blaireau sursauta en voyant la lumière envahir sa tanière. Si au départ c’était son amie qui avait été remplie de tensions, c’était à présent son tour. Il grogna pour ensuite se placer derrière la nymphe. De là, il toisait le garçon au sourire chaleureux.

« Oh, on dirait qu’il y avait quelqu’un ici ! » déclara la demoiselle en essayant de mentir.

Elle savait très bien que ce n’était pas crédible. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle essayait de mentir ; après tout, elle n’avait jamais su le faire et avait toujours préféré la sincérité. L’air mal à l’aise, elle s’excusa en murmurant :

« Je suis désolée, je ne dois pas être convaincante dans ces cas-là… Ce blaireau a contribué à notre survie, il nous a tout simplement invités dans sa demeure. Si vous n’avez pu l’entendre, j’en ai eu la possibilité lorsque nous courrions, il y a quelques minutes. »

Cacher ce talent n’était plus la peine : trop d’éléments auraient prouvé qu’elle mentait. Avouer ainsi la réalité était nécessaire pour la jeune femme qui gratouilla l’oreille gauche de son compagnon. Celui-ci était toujours sur la défensive.

« Je suppose que vous ne lui ferez pas de mal. Je n’ai pas très envie que ces puissantes sphères le blesse comme pour les gnomes… Je ne perçois pas tant d’hostilité en vous… S’il vous plaît, éloignez ces boules dévastatrices de lui… »

Avec tout ça, Sully était persuadée que ces sphères représentaient un grand danger. Au-dessus d’eux, leurs ennemis traversaient la prairie, braillant et lançant des bombes n’importe où. Par chance, ils ne les avaient pas repérés.

Sully elle s'appelait donc Sully, Tyrian trouvait que se prénom ne lui allait pas du tout, mais il se garda de faire des commentaires. On lui avait trop souvent reproché de donner trop directement son avis.

« Dites-moi, ce dénommé Kenji… C’est une arme avec une identité propre à elle ? Avec de véritables émotions comme les êtres vivants ? »

Tyrian rit volontiers à cette remarque,

"Il vous répondra là dessus bien mieux que moi, je suis d'avis que c'est une entité possédant à une conscience mais qui ne vit pas. Par contre, pour les émotions, c'est un sans cœur qui..."

"Sans cœur ! ", le coupa Kenji. "Ne l'écoutez pas mademoiselle par pitié mon âme est bien réel et j'ai certainement beaucoup plus de cœur que cet imbécile qui se trouve être mon détenteur."

Tyrian intima Kenji de se taire, il venait de faire apparaitre une de ses boules et Sully paraissait inquiète de l'apparition soudaine d'une lumière magique. Tyrian vit un gros blaireau fuir et se cacher derrière elle. Il l'écoutât bredouiller :

« Oh, on dirait qu’il y avait quelqu’un ici ! »

Tyrian souriait intérieurement du malaise de la jeune demoiselle, il venait de percer a jour son secret, et si Tyrian aimait bien une chose, c'était les secrets. Il avait affaire à un être de la forêt, une nymphe très certainement. Il en avait croiser plusieurs durant ses péripéties, et était surpris d'en retrouver une si jeune si loin du cœur de la forêt. Que pouvait elle bien faire là. Avait elle fuit ? Et si c'était le cas que fuyait elle ? Tyrian se prit d'affection pour cette personne, il aimait bien les romans mélodramatiques et surtout il aimait bien se mêler de tout.
Sully avait peur de cette petite boule de lumière qui se déplaçait au dessus d'eux. Tyrian comprit pourquoi, il l'avait utilisé pour faire peur à ses agresseurs, et par la même occasion il avait impressionner Sully. Alors il lui dit :

"Ne vous inquiétez pas, ces boules ne servent qu'à me défendre, jamais elle ne pourront être utilisé contre quelqu'un qui ne me veut pas de mal" Ce qui étais en partit vrai, grâce a ces boules Tyrian savait qu'il disposait d'une protection contre la magie quasi sans faille sauf si il était attaqué simultanément par 4 attaques magiques différentes il ne risquait pas grand chose. Sa faiblesse c'était le reste, les combats, les explosifs tout cela le rendait trop vulnérable à son goût... Mais il y travaillait.

"Regardez." Tyrian prit la boule dans sa main, celle si vibra sous le contact, il tendit sa paume en avant? La boule se mit a virevolter, a danser autours de ses doigts puis se posa aux creux de sa main. Là elle prit une forme, une petite silhouette dansait de toute son énergie jusqu'au moment où, Tyrian referma sa main.

Il tendit la boule a Sully, pour qu'elle puisse la toucher et il lui demanda :

"Pourquoi êtes vous ici Sully, si loin du lieu où vivent les vôtres ? Et ah oui ! vous aimez le chocolat ? " Tyrian souriait de plus en plus amusé


HRP : désolé de l'attente Sully mais beaucoup de truc a faire j'arrivais pas à prendre le temps pour finir ce RP ....

Voir le bâton et son détenteur s’envoyer de nouvelles répliques moqueuses rassura la nymphe qui esquissa un petit sourire. Apparemment, ils semblaient se disputer souvent. Après tout, n’était-ce pas une forme d’amitié ? Sully se plut à regarder ces deux individus lui adresser la parole. Derrière elle, la boule de poils agitait la tête pour comprendre ce qu’il se passait. L’animal ne saisissait pas d’où venait cette troisième fois et tentait de la détecter via son puissant odorat. Après une bonne minute, il lâcha l’affaire, jurant qu’il demanderait à sa compagne ce qu’il se passait. En attendant, il restait sur ses gardes, prêt à utiliser ses griffes.

« Grumphf… » grogna-t-il en cachant son museau dans la chevelure de sa protectrice.
(Paye le bruit de la bestiole ! XD V’là le truc !)

Celle-ci écouta attentivement les dires du magicien qui l’impressionnait de plus en plus. Elle le trouvait très humble et relativement sincère. Il ne contournait pas ses questions et répondait toujours avec gentillesse. Elle se demandait vraiment comment il avait fait pour acquérir autant de sagesse en si peu de temps ! À son âge, elle n’avait pas été ainsi. Bien au contraire, elle s’amusait plutôt à se changer en arbre pour jouer des tours à ses semblables. Il lui arrivait même d’être très ingénue, étant donné qu’elle n’avait aucunement conscience du danger. Comme cela avait changé.
Délicatement, elle leva le bras pour le passer sous le cou du blaireau qui plissa les oreilles. De ses ongles, elle le gratouilla affectueusement. Il voulait savourer ces attentions, toutefois, il était encore en alerte. D’une voix suave, la damoiselle lui murmura qu’il ne craignait rien tant que la personne en face de lui ne se sentait pas en danger. Elle lui expliqua qu’il fallait donc qu’il se calme et ne tente rien de sot. Pendant un instant, il sembla que le mammifère acquiesça…

« C’est superbe ! » lança la dyade lorsqu’elle vit Tyrian jouer avec la boule de lumière.

La lueur virevolta de nouveau, s’approchant avec lenteur des deux êtres de la nature. Elle tournoya sur place, comme pour signifier qu’elle ne leur voulait pas de mal, puis poursuivit son chemin jusqu’à être devant la jeune femme. Alors, elle se posa sur son nez, ce qui la chatouilla et provoqua un léger rire. La boule de poil grogna de nouveau (mais vous n’aurez pas de nouveau droit à la super imitation de la mort qui tue =P). L’illumination sembla jouer avec lui : elle flotta jusqu’à la gueule de l’animal qui, machinalement, la croqua. Sully se retourna vers son compagnon :

« Est-ce que ça va ? »

La créature releva sa papille, éclairant le terrier d’un sourire Colgate et lumineux. La nymphe ne pu dissimuler son rire en le voyant comme ça. Pendant un instant, il lui sembla être retournée en enfance, du temps où elle s’amusait avec des choses simples, avant que ses proches disparaissent.

« Le chocolat ? Ho, je pense que c’est surtout notre ami le glouton qui en voudrait. »

L’interpellé rouvrit la bouche et laissa la lumière s’en aller avant de disparaître. Pendant ce temps, la dryade se demandait comment répondre au sorcier, sans pour autant entrer dans les détails. Elle ne souhaitait pas lui en dire beaucoup, même s’il semblait gentil et qu’il l’avait fait rire. Cet enfant de quinze ans s’était promené seul et avait été poursuivi par des gnomes. C’était donc aussi surprenant qu’une nymphe hors de sa région.

« Je cherche des certains des miens, justement. Je comptais me rendre à la ville la plus proche. Et vous ? Excusez ma franchise, mais malgré votre puissance, vous semblez très jeune pour être ici ou affronter ces être putrides auxquels nous avons échappé. D’autant plus que se promener avec un tel bâton peut être dangereux : tant de personnes doivent convoiter un tel trésor… »

Elle se retint d’en dire davantage et attendit une quelconque réponse. Elle se demandait s’il allait l’accompagner ou si leurs chemins allaient se séparer une fois sortis de cette cachette. Dans tous les cas, elle se hâterait de repartir à la recherche de ses amis d’antan.

Tyrian s'amusait, le blaireau n'avait fait qu'une bouchée de sa boule magique, maintenant il brillait du museau et cela l'amusait beaucoup. Alors ce blaireau aimerait son chocolat ? Il allait donc le gâter pour le remercier. Il prit une barre de chocolat qui sortit comme par magie du fond de sa poche. Et tendis un morceau au blaireau, quand celui ci le finit, à une vitesse qui impressionnerait un Swizitog de grandmouth, et ce n'était peu dire, Tyrian lui en retendit un autre jusqu'à ce que le glouton ai mangé toute la barquette. Il se promit de lui en donner une autre plus tard.

« Je cherche certains des miens, justement. Je comptais me rendre à la ville la plus proche. Et vous ? Excusez ma franchise, mais malgré votre puissance, vous semblez très jeune pour être ici ou affronter ces être putrides auxquels nous avons échappé. D’autant plus que se promener avec un tel bâton peut être dangereux : tant de personnes doivent convoiter un tel trésor… »

Sully lui avait répondu, mais la curiosité de Tyrian n'était pas encore assouvie. Il la relancerait plus tard il y comptait bien.
En tout cas, il devait maintenant se justifier, Tyrian avait sortit dans sa ville mille et une excuse pour expliquer ses faits et gestes. Il ne racontait jamais son histoire et se faisait passer pour la plupart du temps pour un jeune charlatan et cela lui convenait parfaitement. Il regarda Sully de son unique œil valide, qu'allait il bien pouvoir lui raconter à elle ? Il prit son temps avant de répondre, puis comme à son habitude sourit en plissant les yeux et dit :

"Je ne fait pas mon âge, je suis un peu plus vieux que ce qu'il peut paraitre. Puis je n'étais pas ici pour affronter des bêtes putrides, je suis un itinérant et je suis à la recherche d'une personne. Il faut à tout pris que je la retrouve.
Et pour Kenji ne vous inquiétez pas pour cela, celui qui souhaiterai me le dérober à intérêt d'être un puissant magicien. Car celui qui veut s'emparer de Kenji pourrai bien perdre plus qu'un oeil ..."

"A que j'aimerais tant que ce jour arrive.... hélas les seuls qui était assez instruit pour me reconnaitre s'en sont grillé les doigts .."

Ils allaient devoir attendre le lendemain, en effet il préférait être sur que les gnomes s'étaient bien éloigner. Mais Tyrian n'aimait pas les dormir alors pour tuer le temps il sortit un jeu de cartes de sa poche.


hop hop passage de temps magique ^^ !!!


Le lendemain matin Tyrian se réveilla a moitié avachi sur l'épaule de Sully, son mouvement la réveilla. Il lui sourit gentillement et lui dit :

"Que penses tu d'une petite sortie histoire d'aller retrouver tes amis en ville ?"

[À l’avance, pardon pour ce post…. U_U]
[Pour les MJ : la ville dans laquelle on va n’est pas celle où on est censés rencontrer tout le monde. Ce n’est qu’une cité intermédiaire. ^-^ Donc, on ne s’affooooooole paaaas.]

Le blaireau commençait à apprécier Tyrian… Car, après tout, chaque personne lui donnant à manger ne pouvait qu’être son ami ! L’animal voyait la vie ainsi : tu me donnes quelque chose à me mettre sous la dent, alors tu es mon camarade. C’est pour cette raison qu’il se déplaça tranquillement au milieu des deux êtres humains. L’un après l’autre, il les toisa affectueusement. Il n’était pas difficile de deviner ce qu’il désirait : des caresses ! Sully écouta le magicien, tandis que ses doigts filaient dans le doux poil de son compagnon.

« Alors vous aussi, vous recherchez une personne… » murmura-t-elle.

Voilà une situation peu commune ! Tous deux cherchaient un individu introuvable, vagabondant n’importe où, ne s’arrêtant pas tant que le disparu ne montre pas le bout de son nez. Combien de temps allaient-ils chercher ? Jusqu’à l’épuisement ? Dans le cas de la nymphe, c’était fort possible. Dans un silence profond, elle se demanda si elle avait déjà croisé celui que le sorcier cherchait. Elle aurait voulu en savoir davantage, cependant elle ne voulait pas l’importuner. S’il était comme elle, il n’en dirait pas plus… Du moins, pas de suite.
Par contre, dans son fort intérieur, la damoiselle se jura qu’elle lui demanderait son âge exact. Qu’entendait-il par plus vieux qu’il ne voulait paraître ? Etait-ce un de ces elfes dont la longévité était impressionnante ? Finalement, elle se rendait compte que la vie portait dans ses grands bras, de nombreux mystères… Mère de tous les êtres, l’existence semblait se jouer de tout. Elle se plaisait à faire croire à ses enfants que le destin existait… Si c’était le cas, la dryade n’aspirait qu’à revoir ses proches.

« Je vois… » déclara-t-elle après avoir entendu l’affirmation de Tyrian au sujet de Kenji.

‘Tout pouvoir entraîne une contrainte.’ Cette phrase avait souvent été répétée par sa mère. Par le temps, la jeune femme avait compris combien c’était vrai ! Le lanceur de sorts était vraiment puissant pour n’avoir perdu qu’un œil ! Posséder un tel bâton devait à la fois être merveilleux, mais également difficile. Après tout, avoir un sens à moitié entravé ne lui aurait guère plu. Gênée, elle baissa un peu la tête. Peut-être avait-il autrefois souffert du regard des autres.
Après avoir attendu que les gnomes partent, les deux êtres préférèrent rester cachés un peu plus longtemps. Leurs ennemis étaient vicieux et n’avaient certainement pas hésité à se dissimuler quelque part à leur tour. Le jeu de cartes leur permit de se détendre un peu. Chacun gagna une partie, jusqu’à ce que le mammifère grogne et veuille jouer à son tour. Le blaireau avait alors planté une de ses griffes dans une carte et l’avait agitée avec sa patte. Il ne comprit pas qu’il l’avait déchirée, mais s’était bien plu à participer. Bien qu’elle n’y était pour rien, Sully s’excusa de sa part.
Ils finirent par s’endormir, la bestiole poilue entre eux. Cela faisait un super coussin ou une douce couverture ! En outre, ce n’était pas l’animal qui allait s’en plaindre. Il semblait bien se plaire avec ses deux nouveaux camarades.

************** PLOUF changement de jour ! :3 **************

Le jour glissa dans le terrier, réveillant l’un des habitants. Sully était très fatiguée, la lumière ne la dérangeait absolument pas. Lovée contre son ami velu, elle ne s’était pas rendue compte que Tyrian s’était endormi sur son épaule. De toute manière, cela ne la dérangeait pas : ce petit garçon borgne semblait adorable. Elle était loin de se douter à quel point il était vieux par rapport à elle. Dans sa tête, il s’agissait d’un adolescent en pleine croissance qui était tout bonnement surdoué !
Sully répondit au sourire qu’elle vit en ouvrant les paupières. Lentement, elle se redressa en s’étirant un peu. Elle avait plutôt bien dormi et se sentait d’attaque à aller en ville.

« Je doute que mes amis y soient, mais je tiens effectivement à le vérifier ! Espérons que vous trouverez la personne que vous cherchez, vous aussi. »

Contrairement au magicien, elle ne se sentait pas encore prête à le tutoyer. Elle espérait que son compagnon de route n’y prête guère attention. Après un second étirement, elle décida de sortir de ce trou en se hissant sur la terre ferme. Le lieu qu’ils avaient laissé hier était dévasté par leurs poursuivants : on distinguait des crevasses un peu partout, tandis que la végétation était brûlée en divers endroits. Les bombes de ces monstres avaient fait des ravages. Voyant son élément ravagé, la damoiselle sentit son poing se crisper, mais n’en tint pas compte.

« Allons-y. » lança-t-elle.

Le blaireau la suivit, regardant autour de lui avec panique. Son habitat n’était plus ! Il avait eu beaucoup de chances en se cachant avec les deux humains. Tous les trois prirent la route en direction de la cité dans laquelle ils arrivèrent en fin de matinée. En dépit de leurs vêtements salis, les gardes les laissèrent passer. Un enfant et une fille en fleur n’allaient pas troubler l’ordre public.
La ville était bondée ! À travers les rues, des marchands se bousculaient pour ranger leurs échoppes. Midi allait arriver, il fallait tout ranger pour aller se sustenter ! Le blaireau était resté dehors, car il savait que sa présence aurait gêné les citoyens. Traversant la foule, Sully cherchait de son regard perçant un visage familier.

« Trouvez-vous quelqu’un parmi tout ce monde ? »

Ils étaient partit, Tyrian avait du mal à marcher et ne se gênait pas d'utiliser Kenji comme bâton de marche, au grand damne de ce dernier par ailleurs. Le champ était dévasté et Tyrian savait comme cela pouvait mettre mal à l'aise Sully. Il lui dit simplement qu'il était désolé de n'avoir pas pu empêcher cela.

La marche matinale lui faisait du bien, il n'était pas pret de retourner dans un terrier de si tôt ... lui il lui fallait de l'espace et de l'air. T
yrian était perdu dans ses pensées quand ils arrivèrent enfin en ville. Il était passé par là hier juste avant de s'être fait agressé par des gnomes avec Sully. Quelque chose gênait Tyrian de se retour si rapide en ville mais il n'arrivait plus a remettre le doigt sur le problème. Il entra donc en ville avec une bonne réserve de méfiance,

« Trouvez-vous quelqu’un parmi tout ce monde ? »

Tyrian l'a regarda surpris par cette question puis le répondit avec son grand sourire énigmatique :

"On trouve toujours quelqu'un, maintenant le problème c'est qu'il n'est pas forcément celui que l'on recherche."

Il était content de sa réponse, elle avait montrer à Sully qu'il lui faudrait plus d'éléments pour l'aider. Il ré enchérit donc :

"Comment sont les personnes que vous recherchez ? Un signe distinct..."

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, un marchand de l'autre côté de la rue le héla :

"Hé ! toi !"

Tyrian comprit tout de suite que de nouveaux problèmes venait de commencer, il avait acheté un joli collier à ce marchand hier matin pour une bonne somme en or. Sauf que cette somme en or n'était qu'un bon tour de passe passe et que le marchand avait du se rendre compte très vite après qu'il s'était fait berner. Tyrian était pauvre, il ne possédait pas de bien et si fichait complètement de la valeur de l'échange, quelque chose lui plaisait il le prenait, quitte a payer sans avoir vraiment d'argent. Il se tourna vers Sully, qu'allait il faire ? L'embarquer dans ses galères, ou se détacher d'elle pour un temps pour qu'elle ne soit pas impliquer. Tyrian réfléchissait à tout allure, donner de l'or au marchand ou autre bijou ne marcherait pas deux fois. Son habituel tour de passe passe était donc déjà mort.

Il se tourna vers Sully et lui dit :

Demain à l'entrée de la ville, à la tombée de la nuit, je t'attendrais

Et il s'enfuit en courant, a quel beau super grand sorcier il était, certainement le plus rapide. Mais là il allait avoir besoins d'un coup de main. Et Tyrian ne savait pas encore qui pourrait lui donner.


HRP : encore un post vite fait désolé désolé mais pleins de choses se passe au boulot et vraiment pas le temps !!! :S

[Si tu as besoin d’aide en dehors de la ville, tu as mon blaireau à ta disposition. Il t’aidera, mais seulement en l’échange d’un carré de choco, sinon il s’en ira. =D Bah, c’est une bestiole, il faut bien l’amadouer. Il pourra foncer dans le tas, voire donner deux coups de pattes. C’est tout, par contre, car ça reste un animal.^^’ Si encore tu avais « contrôle des animaux », tu pourrais ptete faire davantage. Bref, c’était juste une idée si tu avais besoin. En attendant, je retourne à mon post, youhooouw ! =)]

À la réponse de son nouveau compagnon au sujet de la personne recherchée, Sully avait sourit. Tout à coup, les actions s’enchaînèrent unes à unes. Tout se succéda à toute vitesse. Le doigt pointé vers l’ombre qui filait au loin, le marchand hurla :

« Au voleur, arrêtez-le ! »

Les gardes qui se restauraient tranquillement levèrent avec agacement le nez de leur assiette. Quel était l’impertinent qui semait encore la zizanie ? Cette heure était sacrée pour eux, et ils feraient le payer à ce trouble fête. Jetant leur chaise derrière eux et attrapant leurs armes, ils se redressèrent en gonflant le torse. Les taverniers ou les autres clients n’osaient bouger. À l’image des statues de sel, pas un seul de leurs membres, ni même leurs yeux ne prenaient le risque de faire le moindre mouvement. Dans cette ville, la loi et ceux qui la faisaient respecter étaient estimés ! Tenter le diable ou jouer au voleur était passible d’une sanction très grave. Si Tyrian se faisait attraper…
À une vitesse plutôt impressionnante étant donné les grosses armures qu’ils portaient, les soldats se ruèrent aux trousses du magicien. De son côté, Sully essayait de comprendre et d’analyser la situation. Elle ne connaissait pas cette cité, toutefois elle sentait que l’enfant qui l’accompagnait y avait déjà mis les pieds. Pour cause, l’homme qui était à ses côtés lui avait crié dessus et avait provoqué sa fuite. La dryade se posait de plus en plus de question à son sujet… Qui était-il vraiment ? Ce bâton phénoménal avait-il été volé ici même ? Elle se remémora les phrases qu’il lui avait dit : « Demain à l'entrée de la ville, à la tombée de la nuit, je t'attendrais. » Cela signifiait donc qu’il l’abandonnait temporairement pour garantir sa sécurité. Mais la sécurité de qui ? Celle de Tyrian ou la sienne ? C’était lorsqu’elle était en pleine confusion, que le vendeur attrapa son bras pour l’attirer près de lui. Écarquillant les yeux, la dryade se demandait si elle allait devoir en venir aux mains.

« TOI ! jappa-t-il, LA FILLE ! »
« Qu’est-ce que vous me voulez ? »

Si dans son fort intérieur, elle paniquait, elle ne le montrait pas. Elle avait même répondu avec froideur, comme s’il était impensable que quelqu’un s’adresse ainsi à une nymphe. Une pointe d’agacement et d’agressivité s’introduisit dans sa façon de parler.

« Je ne sais pas ce qu’il se passe et je n’y suis pour rien dans cette histoire. »

Avec dédain, elle envoya sa main derrière elle pour le forcer à la lâcher. Il était rare qu’elle devienne aussi pugnace, cependant, l’étranger l’avait cherché ! Il n’avait pas à la brutaliser de la sorte, surtout lorsqu’elle ne comprenait rien. Elle recula d’un pas et croisa les bras.

« Je vous défends de me mêler à cette histoire. »

Ce comportement déstabilisa le commerçant une bonne minute, jusqu’à ce qu’il finisse par être rempli de colère à son tour. Il avança jusqu’à être planté devant elle, le visage tout près du sien. Si le but était de la déstabiliser, cela ne fonctionnerait pas.

« Ah oui ? Et qu’est-ce qui me prouve que tu n’es pas complice ? Tu es couverte de saletés comme lui et il t’a adressé la parole. Il n’y a pas plus flagrant… »
« Et pourtant… Je vous assure que je ne saisis toujours pas ce qu’il s’est passé. Si vous me disiez de quoi vous l’accusez, notre débat prendrait sans doute un tout autre sens. »
« Ne fais pas l’innocente et ne me prends pas de haut comme ça. » siffla-t-il en posant son front humide contre celui de la dryade.
« Votre tentative d’intimidation ne marche pas… Tout simplement, parce que je sais rien. »

Le négociant eut un rictus. Il attrapa de nouveau le poignet de la jeune fille et la tira jusqu’à son comptoir. Sully se débattit, sans succès. De sa voix grasse, il rétorqua :

« Ce gamin m’a volé un collier en m’échangeant de l’or qui n’en était pas ! »
« Si vous êtes assez bête pour vous faire avoir, c’est votre problème ! » grogna-t-elle en appelant mentalement l’aide d’un animal.
« Nos voleurs, nous les pendons. Les complices, c’est pareil… Parfois même, on fait souffrir ces joyeux larrons ! »

Il sortit une arme tranchante dont il posa la lame sur le poignet de la captive.

« Tu m’as tout l’air d’être digne de ce châtiment, sale menteuse… Je couperais un à un tes doigts jusqu’à ce que ce que tu me dises où ton ami est parti. »
« Lâchez-moi ! »
« Dis-moi où est allé le gamin ! »
« Non ! »

Alors qu’il déplaçait son couteau vers son pouce, un homme intervint en posant sa main sur l’épaule du vendeur. La nymphe leva ses yeux perlés de larmes vers son sauveur. Il était grand, vêtu d’une armure lourde dont les épaulettes étaient couvertes de piquants. Une cape flottante, un katana à la ceinture, il avait l’air d’un important guerrier.

« Je vous écoutais en buvant tranquillement. Cette fille serait donc la complice d’un pillard… Ce curieux duo semble bien jeune pour se lancer dans un monde aussi sombre qu’est le nôtre… Seriez-vous des nomades qui volent les villes ? Ou pire… ? Des rebelles ?… Notre Reine n’aime pas les gens comme vous… »

À présent pâle comme la cire, Sully ne réagissait plus. En cet instant, Tyrian et ses histoires n’avaient plus d’importance. Le marchand et la foule avait comme disparu. Dans sa tête, il ne restait plus que cet effroyable instant où elle était là, dans la nuit, à assassiner son aimé. Ce moment de terreur où l’on avait contrôlé son esprit dans le but de faire s’entretuer son peuple… Ce jour funeste qui avait marqué son existence à jamais. Cet homme semblait être un adepte de cette Reine machiavélique qui avait semé partout le chaos, et surtout, qui était responsable de la mort de ses proches.

« Je… Je ne suis pas une usurpatrice… Vous… »

‘Vous êtes l’un des alliés de cette femme ! Rendez-moi mes proches ! Rendez-moi ma vie !’ voulait-elle hurler. Sa gorge était nouée, elle n’arrivait pas à dire ce qu’elle avait sur le cœur. Cet inconnu la troublait, car elle se remémorait en boucle ce qu’il lui était arrivé. Elle le regarda, incapable de bouger, l’empoigner contre lui et l’emmener quelque part, tandis que la foule s’écartait.

« Vous n’avez pas à faire justice vous-même, cher marchand. Seule la milice en a le droit. Vous n’aurez rien cette fois, nonobstant cela, j’emmène la fille avec moi. » déclara le combattant.

Perdue et prise de terreur, Sully se laissa conduire à la caserne où elle fut enfermée dans une pièce lumineuse. Elle ne semblait apparemment pas destinée à des interrogatoires, ce qui la rassura à peine. Le guerrier la déposa sur une chaise, puis s’agenouilla près d’elle. Baissant à peine la tête pour le regarder, la dryade sentait son corps trembloter. Il fallait qu’elle s’en aille loin de cette ville. Mais avant, elle devait savoir si ses proches étaient ici. Clignant des paupières, elle toisa l’homme qui attendait une réaction de sa part. Lorsqu’il comprit qu’elle ne dirait rien, il esquissa un sourire amusé.

« Ton ami, le petit voleur. Nous allons le retrouver. Il aura une jolie corde autour du coup, et, si je ne me trompe pas, tu en auras une aussi… » Il caressa sa joue. « Quel dommage, car tu m’as tout l’air d’être une belle demoiselle sous cette poussière et ces larmes. Je ne dirais pas non à un serviteur en plus… »

Elle détourna la tête avec mépris. Que faisait Tyrian de son côté. Avait-il réussi à filer ? Comment réagirait-il s’il ne la trouvait pas à leur rendez-vous ? Il aurait pu se servir de son immense magie pour se défendre, au lieu de filer ! C’était un magicien sur-puissant ! Pourquoi s’en aller comme un voleur ?! Tous deux avaient vraisemblablement un soucis.

« Tu ne dis rien ? Tu étais plus bavarde avec ce marchand… Il ne t’a pas coupé la langue, pourtant… »

Toujours tremblotante, Sully fronça les sourcils et murmura :

« Mes amis… Rendez-les moi… »
« De quels amis parles-tu ? Je ne t’ai jamais vu dans cette ville… De qui parles-tu ? » questionna-t-il en se redressant.

Malgré sa peur, la jeune femme fixait l’adepte de la Reine avec colère. Tant pis, puisqu’elle était ici, elle allait en profiter ! Rien de mieux pour en savoir plus que d’être au cœur du danger… Encore fallait-il qu’elle arrête de trembler comme une feuille et se décide à agir.

« S’ils sont ici, rendez-les moi. »

Tyrian courait, un peu trop à son goût par ailleurs, il s'en voulait de ce n'être pas souvenu du Marchand de la dernière fois. Tyrian n'avait que faire de ce fichu collier, il se l'était procuré car il avait vu comment cette petite fille le regardait avec avidité. Tyrian était une personne qui avait des crises de personnalités, et voir cet enfant qui dévorait le bijou des yeux l'avait rendu compatissant. Et maintenant il le regrettait, Kenji lui dit:

"Dit Sully, le marchand est en train de s'en prendre à elle !"

A le voila das de beau draps, il s'était éclipsé mais Sully elle se faisait embarqué à sa place. Tyrian s'engagea dans une petite ruelle sombre.

"Je peux vous aider mon seigneur ?"

Tyrian se retourna, surpris, et dût baisser les yeux pour apercevoir la jolie petite fille de l'autre fois.

"A vrai dire je ne vois vraiment pas comment ?"

"J'ai vu ce qui s'est passé, c'est à cause de mon collier que vous avez des ennuis dites ?"

Tyrian se sentait mal à l'aise,

"Non pas vraiment... mais disons que ça s'en rapproche, oui."

Le voila dans de beau draps et il était en train de balbutier face a une petite gamine.

"Je sais qui est le monsieur à la grosse armure qui l'a embarquée, et où il l'emmène."

Tyrian se figea, la petite fille était en train de lui rendre un immense service.

"Ok mais avant tout ça il va me falloir faire deux ou trois petites retouches...."

Tyrian sortit de ses poches un grand foulard de couleur, puis un autre, puis encore un autre jusqu'à en posséder une dizaine. Il entoura ses vêtements de tout ses foulards de façon a le rendre méconnaissable. Avec le dernier foulard il se couvrit le visage, son œil était bien trop repérable il ne fallait pas que l'on puisse le remarquer.

La fille patientait tranquilement en attendit qu'il ait enfin fini puis elle lui dit

"Je pourrais garder ces beau foulards ? "

Tyrian la regarda et lui dit

"Hélas non, il sont aussi éphémere que l'or que j'ai donné au marchand, dés que je les aurait oublié ils disparaitront ...."

La fille était déçu et Tyrian le voyait, hors c'était sa seule piste, il sortit donc une barquette de chocolat et se ravit de revoir le sourire naître sur le petit minois.

"Alors dis m'en plus sur ce gentil monsieur et emmène moi la bas ...."

Le monsieur s'appelait Rozan, il servait la Reine, personne ne l'aimait en ville mais il représentait l'autorité ici. Ce n'était qu'une brute épaisse et il avait pour tâche de renflouer les armées de la Reine. Tyrian s'inquiétait d'avoir laissé Sully dans de si beau draps.

Il apercevait enfin la caserne, il regarda la petite fille, qui s'appelait Gyna, et la vit contourner doucement le batiment....

HRP :Et oui ça faisait longtemps que je m'étais pas re-motivé à prendre du temps pour poster ..
mais me re-voici avec le post qui suit

Tyrian fit le tour de la caserne avec la petite fille, elle avait l'air de savoir où elle allait alors il lui faisait confiance. Elle lui montra un mur plus bas que les autres, facile à escalader, dans une rue qui n'était que peu fréquentée. Seul un vieux papy traînait la patte prêt d'une porte.

"Tu pourras passer par là !" lui dit elle

Tyrian l'en remercie, et commença son ascension. C'était pas si évident de grimper avec un bâton dans les mains, et ses foulards le gênait énormément mais au bout de quelques minutes il parvint à monter ce gros mur de pierre.
Une fois en haut il se tourna vers la jeune fille et lui dit merci.

"Attend un peu avant d'entrer je vais créer une diversion" puis elle s'en alla en courant par où ils étaient allé.

Tyrian n'eu pas le temps de lui rétorqué que c'était dangereux elle avait disparu en un clin d'oeil.

"Elle a du courage cette petite, elle t'arange bien. "

Kenji avait raison il faudrait qu'il la remercie un jour futur pour tout ce qu'elle à fait pour lui. Il sauta de l'autre côté du mur, et atterrit au beau milieu d'une cour en béton.

Se trouvait en face de lui une porte fermé, autour de lui seulement du bitume. Tyrian fit disparaitre ses foulards. Il n'en aurait pas besoin et c'était plus simple de se déplacer sans eux. La caserne comportait 4 étages, les murs étaient lisse et Tyrian ne se voyait pas du tout tenter l'escalade.

Il fallait qu'il se dépêche, quelqu'un était susceptible de lui attirer des ennuis n'importe quand.

Il se dirigea vers la porte et regarda à travers, il y avait des gardes. c'était une salle de garde. Il décida donc d'aller chercher plus loin. Il commença à contourner la caserne quand il entendit :

"Mais qu'est ce qu..." Tyrian réagit rapidement et frappa avec Kenji l'inconnu qui venait de sortir de la nouvelle porte qu'il venait de croiser.
Il n'avait plus beaucoup de temps, dès qu'on verrait le corps, la caserne sera en état d'alerte.
Il laissa l'inconscient et entrât par là ou l'autre venait de sortir. Il se retrouva dans un petits couloir au milieu se situait une intersection. Beaucoup de bruit venait de la gauche la où se situait la salle des gardes. Il fallait qu'il passe l'intersection sans se faire remarquer.

Quand il entendit :
"Une fille sait où se planque le gars que Rozan cherche ?"
"Ouai c'est le groupe de Roby qui s'y est collé... pauvre gars avec ce fada il va pas tenir longtemps"
*des rires raisonnèrent*
"ouai enfin parait que celui qui lui l'met la main sur le col il touche grolo a qu'on m'a dit !"
"Ouai je sais pas ce que Rozan lui veux mais j'voudrais bien me remplir les bourses en coupant les siennes !"
*D'autres rires*
Tyrian analysa la situation, il était en danger et Sully aussi. qu'avait elle put dire ?

...


Une petite boule apparut dans la salle de garde, elle brilalit intensément et sembler flotter l'air de rien. Sam avait le cerveau un peu lent, mais quand quelque chose clochait il le remarquait vite.
"L'Sam on sait qui sait où mettre les pieds", "L'Sam il a l'oeil pour voir ce qui change" ou encore "Le bon Sam il invente pas la technologie mais il pourrait lui prouver qu'elle est pas normal j'en suis sur !!!" sont des phrases qui se disaient souvent sur lui.
Une boule qui flottait ? Ca c'était vraiment pas normal !

"Hey les gars matez moi c'machin ! qu'est c'que ca peut bien foutre ?"

Tout le monde regarda dans la direction et s'arrêta.
Les Hommes ont peur de ce qu'il ne comprennent pas, ou du moins c'est l'excuse qu'ils se donnent de temps en temps, car au final personne ne comprend grand choses. Et qui a peur du tableau du vieux prof de la rue du Gibier ? Personne ! Pourtant pas grand monde le comprend.

Et la personne ne comprenait, et ça se voyait rien qu'a la manière qu'avait tout le monde de se rapprocher du mur opposer de la petite boule.

...

Tyrian attendit que son numéro fasse effet et passa discrètement de l'autre coté du couloir. Il prit peur quand il entendit juste après :

"Oh Putain !"

Il s'arreta net et essaya de calmer sa respiration, en fermant les yeux de peur que du monde l'ai vue.

"Mais c'est quoi ce foutu truc ?!"

Rassuré personnes n'avait prit conscience de son passage, Tyrian soufflait. L'illusion voilà ce qui importait ! On pouvait montrer une banane à quelqu'un en lui disant qu'elle était magique et il serait tellement concentré dessus qu'il ne verrai pas tout les changement qu'on pourrait faire à côté.... Mais Tyrian préférait le faire avec le chocolat, ça marchait mieux !

Il s'avança donc en cherchant les escaliers, qu'il trouva très facilement. Il monta un étage et se demanda si il devait continuer. Dans quel étage était Sully ?
Après une courte réflexion Tyrian se dit qu'il fallait appliquer la théorie de la princesse, la dulcinée se trouvait toujours au plus haut étage de la plus haute tour garder par le grand méchant.
Il avait passer les sbires, il ne fallait pas qu'il oublie le grand méchant ...
Il monta donc tout en haut et se retrouva de nouveau face à un couloir. Il avança donc et regarda a travers chaque porte si il voyait Sully dans une des salles. A chaque intersection laissait dépasser Kenji qui lui signalait si il pouvait tourner ou non. Il avançait minutieusement. Il croisa trois gardes seulement, qu'il assomma aussi net que celui qui lui avait permit d'entrer.
Il restait la porte du fond, Tyrian prit son courage et enclencha la poignée. Et là il vit Sully, il se précipita vers elle, mais au milieu de parcours Kenji lui dit :

"Tu sais que ton Rozan est en train de s'acharner dans ton dos ?"

Tyrian se retourna, et vit Rozan. De ses mains partait de fabuleux chaînes d'éclairs qui se dirigeaient droit dans ses petites boules. Comme à chaque fois dans ces situations il les remercia profondément.
En effet les pouvoirs de Rozan ne pourrait pas grand chose contre lui, à moins qu'il ne découvre son point faible et ça c'était pas gagné.
Tyrian fit son plus grand rire sadique, histoire d'impressionner l'ennemi, et le chargea !

[Motivation ! x_x’ HOP ! Petite pause RP, après go continuer mon mémoire.]

Un amas de plumes était dispersé autour des petits corps inertes et duveteux. Agenouillée près de ses anciens compagnons, la nymphe laissait libre cours à son chagrin. Elle détestait lorsque des animaux se faisaient blesser ou perdaient la vie pour elle. C’était de sa faute, même si elle ne pouvait pas prévoir que Rozan était un élémentaire de la foudre. D’un geste délicat, elle avança sa main tremblotante jusqu’à l’un des oiseaux, et du bout des doigts, elle effleura le plumage de la bête. Il était si beau, c’était si doux ! Comme elle regrettait que le volatile ne puisse plus chanter au crépuscule.

« Je suis désolée… Puissiez-vous me pardonner… » susurra-t-elle en étouffant un sanglot.

Lentement, elle se laissa tomber sur le côté et s’allongea près des défunts. Elle espérait que Tyrian allait au moins s’en sortir, que toutes ces existences n’avaient pas disparu pour rien. Verser autant de larmes la fatigua, aussi, elle ne se rendit pas compte qu’elle s’était assoupi quelques instants. Pendant son sommeil, elle rêva d’une scène de son passé. Pour une fois, il n’y avait aucune animosité, simplement de la paix et un peu de féerie. Son ancien aimé était à côté d’elle, en train de concevoir un petit bracelet fleuri. De son côté, elle se prélassait, la tête sur l’épaule de son fiancé, savourant sa fragrance et le silence de la clairière. C’est alors que le sylphide invoqua une légère brise qui fit s’envoler le cadeau qu’il confectionnait. Celui-ci virevolta et se dirigea d’arbre en arbre, jusqu’à arriver près de la dryade qui se redressa en souriant. L’objet végétal flotta pour ensuite se nouer tout seul au poignet de la jeune fille qui sentit ses joues s’empourprer. Lui murmurant des mots doux, le garçon finit par se pencher près d’elle, pour ensuite capturer ses lèvres. Le vent se mit alors à faire tanguer les branches des arbres et à faire s’envoler les oiseaux. C’était tout simplement… Magique…
Les paupières lourdes, Sully entrouvrit faiblement les yeux. Lorsqu’elle remarqua où elle était et qu’elle avait dormi une dizaine de minutes, elle pâlit. Ses larmes avaient laissé des traces salées sur ses joues, tandis que ses prunelles étaient encore rougies par la tristesse. Péniblement, elle entassa les volatiles dans un coin. Elle planterait des fleurs en leur honneur… Une vie pour une vie. Elle se redressa afin d’aller jusqu’à la porte close. Le guerrier devait être à la recherche du jeune adolescent. Il fallait à tout prix qu’elle sorte de cet endroit maudit. Après avoir essayé de traquer la serrure avec ses ongles, elle abandonna. Comment pouvait-elle oser penser qu’elle y arriverait ? Ce n’était pas une roublarde, crocheter des serrures n’était pas sa profession… Et surtout pas avec ses ongles ! La damoiselle soupira : elle ne savait plus quoi faire. Silencieuse, elle retourna dans son coin. Attendre… Il n’y avait que ça. Si le glaive du destin existait, alors elle le sentait sur ses épaules, en train de lui percer le dos… Alors qu’elle cherchait diverses idées pour s’échapper, son geôlier fit une nouvelle interruption.

« Je n’ai pas trouvé ton fichu frère, Ashelia ! Mais une chose est certaine : s’il a un minimum de courage, il viendra te chercher. Les morveux ont parfois une poussée de bravoure, alors tu n’as plus qu’à croiser les doigts. » déclara-t-il en closant simplement la porte derrière lui.

Volontairement, il ne les avait pas enfermés à clefs. Sans dire un mot, il toisa la captive, espérant une réaction exagérée ou une nouvelle série de pleurs. La nymphe se força à sourire, puis rétorqua :

« Il ne viendra pas, et vous ne le retrouverez pas. Mon frère est très habile, il échappera aux gardes sans la moindre difficulté. »
« Tu as autant confiance en lui ? »
« En quoi cela vous regarde ? Tout ce que vous savez faire, c’est terroriser les gens et faire griller ceux qui s’opposent à vous. Vous êtes de ces gens horribles qui ne méritez que mon dégoût. Je vais vous dire une chose : si vous osez toucher cet enfant, je vous crèverai les yeux ! »

Aux yeux de Rozan, cette fille était vraiment amusante. Hilare, il parvint à articuler : « Parce que tu espères être crédible ? Un soldat de la Reine contre une nymphe chétive ou un gamin… Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! » Il s’agenouilla près d’elle et effleura sa joue. « Ma jolie Ashelia, tu n’es pas très futée. Tu n’as pas encore compris que je suis cent fois plus puissant que n’importe qui dans cette ville ? »

Sully frémit à ce contact et se colla davantage au mur. Cette main était rugueuse, comme si elle n’avait connu que l’épée depuis une vingtaine d’années. Cet homme était un redoutable assassin et même si Tyrian venait, il ne pourrait peut-être rien contre lui.

« Tant mieux pour vous… » siffla-t-elle en imaginant son compagnon se fait démembrer par ce monstre.

Tout à coup, le sourire du combattant s’accentua, comme si ça réponse lui avait fait grandement plaisir. Elle le vit se diriger vers son bureau et dégainer son épée sous un silence de plomb. Non… Ca devait être à peine comme s’il l’avait entendue. Apparemment, il était préoccupé par autre chose qui le faisait presque rire. De ses poings jaillissaient des éclairs. La lame de son arme semblait être la plus tranchante qu’elle avait vu. S’apprêtait-il à la tuer ? Avait-elle été trop loin ? C’est alors qu’elle entendit des pas lointains, ainsi que des bruits de portes qui s’ouvrent. Les sons se rapprochèrent et ne tardèrent pas à être accompagnés de deux voix familières : Kenji et Tyrian. Ce dernier apparu sur le seuil. En cet instant, le cœur de la dryade sembla cesser de battre. Lui aussi aller périr ! Il n’avait pas vu le soldat qui allait le découper en morceaux d’un simple geste. L’adolescent couru vers elle, vers sa propre mort, vers le néant. Le bâton finit par les ramener tous les deux à la réalité : le garçon s’était rendu compte de la présence de Rozan, tandis que Sully se remettait à penser. De sa voix grave, l’adversaire remarqua qu’il le chargeait.

« Oh, voilà le vaillant petit frère qui vient au secours de sa grande sœur bien-aimée ! Je t’attendais, figure-toi. Mais de toute évidence, sale morveux, tu as déjà pas mal morflé ! » Il faisait allusion à l’œil que le magicien avait perdu. « Si cela peut te rassurer, cela ne sera rien à côté de ce que tu vas subir ! »

La foudre éclata dans toute la pièce. Le corps de l’ennemi brillait d’une robustesse titanesque ! Ce n’était pas un soldat de la Reine pour rien, il n’avait pas menti, il était délibérément surpuissant. La nymphe se précipita vers la sortie, hurlant à son compagnon qu’elle reviendrait très vite, qu’elle allait chercher de l’aide.

« Ashelia, reviens ici, espèce de petite vipère ! » cracha-t-il en donnant un violent coup vers son adversaire.

Descendant les escaliers en quatrième vitesse, elle imitait le son de plusieurs animaux. Les punaises, les rats, les araignées et les mouches de la caserne semblèrent s’éveiller tous en même temps. Un vrombissement accompagné des cris des rongeurs résonnèrent dans les couloirs. Progressivement, le bruit remonta en direction de la salle où le fameux combat avait lieu. Dans la cour, les chiens de garde s’agitaient. Les hommes de loi se demandaient ce qu’il se passait : certains se faisaient mordre par leurs fidèles amis à quatre pattes. Tous les animaux ayant entendu l’appel de la nymphe se rebellèrent contre ceux qui se dressaient sur leur route. Quant à la damoiselle, elle avait trouvé une petite masse sur l’un des gardes amorphes. Ce n’était pas son arme de prédilection, cependant cela ferait l’affaire. Tandis qu’elle montait avec les animaux en furie, elle remarqua que les soldats assommés s’éveillaient progressivement.